Il dit dans son livre « n’avoir plus un rond »… Mais c’est en réalité exagéré. Guy Bedos est revenu, dans une interview donnée au Journal du Dimanche, sur ses propos concernant l’état de ses finances.
« On en fait un plat sur Internet, ça ‘buzze’ comme on dit. J’ai eu quelques inquiétudes financières car je suis un piètre gestionnaire. Je dépense beaucoup d’argent, et pas seulement pour moi. Je partage, parfois trop. Mais tout va bien. » Guy Bedos se veut rassurant. Il n’a pas apprécié que ses déboires financiers, qu’il aborde pourtant dans son livre Je me souviendrai de tout, sorti le 14 septembre aux éditions Fayard, soient rapportés par la presse. Pourtant, l’humoriste qui a fait ses adieux au one-man show est très clair dans son livre : « Fauché. Plus un rond à la banque », y écrit-il.
Dans Le Journal du Dimanche, le 13 septembre, il a toutefois tenu à rectifier le tir. « Je ne suis pas le cas social le plus émouvant de France, me plaindre serait indécent, assure-t-il. Je ne vais pas aller aux Restos du Cœur tout de suite, ni lancer un appel aux dons comme Sarkozy pour renflouer ses comptes de campagne. » Même lorsqu’il se défend, l’humoriste ne peut s’empêcher de lancer une pique au parti des Républicains – alors même qu’il est en procès avec Nadine Morano.
Guy Bedos a par ailleurs tenu à préciser qu’il ne compte pas quitter l’Hexagone, bien qu’il annonce dans son livre vouloir s’exiler si Marine Le Pen accède à la présidence de la France. « C’est une formule, je ne quitterai jamais la France pour un autre pays, encore moins la Suisse comme certains, explique-t-il. Je serai dans la résistance. En attendant, je continue à le combattre à ma manière. Je vais tourner deux films engagés, comme on dit. » De quoi, peut-être, renflouer au passage son compte en banque.
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Crédits photos : Lionel Guericolas / VISUAL Press Agency