Du 10 au 19 octobre, la dixième édition des Journées de la vision initiées par l’Association nationale pour l’amélioration de la Vue (AsnaV) invite les Français à se rendre chez l’un des 6000 opticiens partenaires afin de tester leur vue gratuitement.
43 % de la population pensent à tort qu’on peut toujours identifier par soi-même un problème de vue.
La vue reste un sujet de préoccupation majeureLe baromètre 2013 de la santé visuelle mené par Opinionway pour l’AsnaV montre que la vue est toujours la préoccupation de santé majeure des Français. Cependant, nombre d’entre eux minimisent encore le danger que peut entraîner une mauvaise vue à travers certains comportements :- 43 % de la population pensent à tort qu’on peut toujours identifier par soi-même un problème de vue.- 22 % n’ont pas fait contrôler leur vue depuis au moins deux ans.Selon l’institut de la vision, deux personnes sur trois ont besoin d’une correction de leur vision, mais seulement un Français sur deux en bénéficie. Ce qui laisserait environ, en France, 10 millions de personnes qui voient mal et soit ne le savent pas faute de dépistage, soit n’ont pas accès à une correction adaptée. Ces absences de corrections ont des conséquences qui peuvent être importantes : chutes plus importantes, fractures de hanche…Contrôler votre vue régulièrementA l’occasion de la Journée Mondiale de la Vue (10 octobre), l’AsnaV lance ses Journées de la Vision. L’objectif : inciter les Français à faire contrôler leur vue plus régulièrement. Du 10 au 19 octobre, l’AsnaV propose des contrôles de la vue ouverts à tous, simples et gratuits, chez l’un des 6 000 opticiens partenaires dont on peut trouver l’adresse sur
www.asnav.org.
Différents tests sont proposés par ces professionnels de la vue, qui informeront et conseilleront les Français sur leur santé visuelle afin de les orienter si besoin vers un ophtalmologiste pour un contrôle plus approfondi.Cette manifestation intervient moins d’un mois après que la Cour des comptes ait dénoncé dans son rapport les pratiques opaques et peu concurrentiels du marché de l’optique, au point d’envisager un désengagement de la Sécu dans ce domaine dès lors que les mutuelles seraient généralisées. Une option qui avait été rapidement écartée par la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine.David Bême Sources :Communiqué de l’Asnav – octobre 2013Communiqué de l’institut de la vision – octobre 2013Image : ©Jacek Bieniek/shutterstock.com