A la veille de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, qui a lieu chaque année le 25avril, la Commission européenne annonce que le projet de recherche Nanomal, un outil susceptible de diagnostiquer une infection mais aussi une résistance aux antipaludéens en seulement 15minutes, pourrait se concrétiser plus rapidement que prévu et être diffusé dans les pays en développement dès 2015.

En 2015, un nouvel outil diagnostic du paludisme, capable de déterminer les résistances en 15 minutes, pourrait être disponible dans les pays concernés.

En 2010, le

paludisme a touché 219 millions de personnes à travers le monde, faisant 660 000 victimes, dont une majorité d’enfants de moins de 5 ans. Depuis 2002, l’Union européenne a investi plus de 209 millions d’euros dans 87 projets de recherche portant sur cette maladie et les moyens de la contrôler.Pour l’heure, le diagnostic du paludisme repose sur l’analyse d’échantillons de sang qui doivent être envoyés dans un laboratoire central de référence où sont analysées les résistances aux traitements. Cette démarche est longue et coûteuse. De plus, le diagnostic ne peut être confirmé chez des patients fiévreux. Le plus souvent, les antipaludéens sont donc prescrits avant d’avoir reçu confirmation de ce diagnostic et des résistances éventuelles, compromettant son efficacité.Le projet NanomalDe même taille et de même forme qu’un smartphone, le nouvel outil, porté par le projet Nanomal, utilise des nanotechnologies de pointe pour détecter, à partir d’une goutte de sang, la présence de l’infection et détermine les résistances éventuelles aux traitements antipaludéens. Le tout en 15 minutes ! Ce projet est doté d’un budget de 5,2 millions d’euros, dont 4 proviennent du 7ème programme-cadre de recherche de l’UE. Il est mené par l’université de Londres-St Georges, en collaboration avec le groupe QuantuMDx, spécialiste des outils de diagnostic portatifs et du séquençage de l’ADN, l’université de Tübingen (Allemagne) et l’institut Karolinska (Suède).Pour Maire Geoghegan-Quinn, commissaire européenne chargée de la recherche, de l’innovation et de la science, “dans la lutte contre ce fléau, la rapidité et l’exactitude du diagnostic sont aussi essentielles que les nouveaux vaccins et médicaments ou les méthodes de contrôle de sa diffusion“.Le nouvel outil pourrait être diffusé avec un an d’avance, et être ainsi disponible dès 2015 dans les pays en développement.Amélie PelletierSource: Un projet de recherche de l’UE développe un nouvel outil de diagnostic du paludisme“ – Communiqué de presse de la Commission européenne, le 24 avril 2013.Click Here: cd universidad catolica

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