A la fin de l’année 2008, le laboratoire Mylan mettra à disposition trois nouveaux dosages de buprénorphine, un générique du Subutex. Cette nouvelle posologie permettra un suivi plus fin des patients qui bénéficient d’un traitement de substitution aux opiacés (TSO).
180 000 personnes sont dépendantes à l’héroïne en France. Près de deux tiers d’entre elles sont aujourd’hui traitées médicalement. Depuis 1996, année de mise sur le marché du Subutex, les médecins ont observé une diminution de 80 % de la mortalité par overdose. Les traitements de substitution ont également permis de réduire le nombre d’infections par le sida, liées aux consommations par voie veineuse. Depuis 2006, des génériques du Subutex ont été mis sur le marché. Jusqu’à maintenant, ils présentaient des dosages identiques au princeps : 0,4 mg, 2 mg, et 8 mg. Mais à la fin de l’année, le laboratoire Mylan (Merck Génériques), mettra sur le marché trois nouvelles formes posologiques de buprénorphine : 1 mg, 4 mg et 6 mg.
Selon le Dr Lowenstein, président de l’association SOS Addictions, “cet affinement des formes posologiques va permettre un meilleur ciblage des traitements et une rigueur individuelle, adaptés à chaque patients“. En effet, contrairement aux idées reçues, les comprimés de Subutex ne sont pas sécables, il est donc difficile pour les médecins de proposer des dosages intermédiaires. “Jamais, pour une autre pathologie, on aurait laisser croire au patient qu’un médicament était sécable alors que ce n’est pas vrai. L’évolution des formes posologiques montre que l’on considère enfin les patients dépendants comme des malades à part entière“, conclue le Dr Augé-Caumont, ancienne présidente de la Fédération des syndicats pharmaceutiques.Source : Conférence de presse du Laboratoire Mylan du 18 mars 2008Click Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019