Les traitements lourds utilisés contre le VIH ne sont pas exempts d’effets secondaires. Des chercheurs participant à la conférence internationale sur le Sida de Mexico ont présenté des études concernant la lipodystrophie, un changement de répartition des graisses dus à certains antirétroviraux.
La lipodystrophie est un changement dans les répartitions des graisses corporelles, par exemple, la perte de graisse au niveau du visage ou du fessier au profit des organes de la cavité ventrale ou entre les épaules.
Deux médicaments largement prescrits dans les pays en voie de développement, le d4T et l’AZT, ont été associés à cet effet particulier. Ces signes visibles de la maladie participent à la discrimination dont peuvent être victimes les personnes séropositives.

Des équipes anglaises ont tenté de remplacer ces molécules par d’autres (atazanavir et ritonavir) et ont examiné la répartition des graisses au niveau ventral chez les patients. Ils s’avèrent que ceux-ci ne présentent pas de variation significative de graisse accumulée au bout d’un an. Même résultat avec une autre association tenofovir/FTC (Truvada) au bout de six mois.
Les chercheurs en ont conclu que seuls l’exercice et le régime pouvaient résoudre les problèmes de graisse viscérale… à moins que leurs études n’aient pas duré assez longtemps pour que des changements soient visibles. Certains estiment ainsi qu’un délai de deux ans est nécessaire pour constater le moindre changement.
Source : Communiqué de presse IAC 2008 – Août 2008
Photo : Eduardo Verdugo/AP/SIPA Click Here: cheap sydney roosters jersey

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