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Evolution des mœurs, allongement de la durée des études… on décide aujourd’hui de faire des enfants de plus en plus tard. Attention quand même à ne pas trop attendre ! Une étude américaine remet en question nos idées sur la fertilité des femmes. Selon ses résultats, c’est dès la fin de la vingtaine, que notre fécondité commence à ralentir.
La physiologie hormonale de la femme semble faite pour favoriserles grossesses relativement précoces. On savaitdéjà que la possibilité de procréer nes’arrête pas brutalement à la ménopause, maisfait suite à un lent déclin. Cette baisse de lafertilité est sensible après 35 ans et surtoutaprès 40 ans. Mais selon de récentesdécouvertes, elle pourrait même commencer beaucoupplus tôt : dès l’approche de la trentaine. C’est cequ’ont constaté des médecins de Caroline du Nord,après avoir suivi 782 couples, âgés de 19à 40 ans pendant plusieurs mois. Les femmes devaient noterquotidiennement leur température matinale, pourdéterminer la date d’ovulation, et préciser quand lecouple avait eu des rapports sexuels. Les chercheurs ont purecueillir ainsi des informations sur 5 860 cycles menstruels.26 ans, l’âge fatidique !
La probabilité de grossesse, au cours d’un cycle,était de 50 % chez les femmes âgées de 19à 26 ans, puis descendait à 40 % entre 27 et 34 anset 30 % entre 35 et 39 ans. Un phénomène similairesemble se produire, à un moindre degré, chez l’homme,avec une baisse de la fertilité au-delà de 35ans.
En revanche, la période de fertilité ne varie pasavec l’âge. Pratiquement tous les rapports suivis degrossesses ont eu lieu au cours d’une période de six joursautour de l’ovulation. Mais c’est pendant les deux jours quiprécèdent l’ovulation que la probabilité degrossesse est la plus élevée quel que soitl’âge.
Cette baisse de la fertilité, dont la cause précisereste à déterminer, est, évidemmenttrès relative. Elle signifie seulement que les femmes de 30ans devront plus souvent attendre quelques mois de plus pourêtre enceintes que celles de 20 ans.Mais tout n’est pas jouéLes résultats recueillis dans cette étude ne doiventpas faire oublier, enfin, qu’il existe de grands écartsentre les personnes. Ainsi, une centaine de grossesses surviennentspontanément chaque année, en France, chez des femmesde plus de 50 ans. La plupart se solde par une IVG ; unequarantaine aboutissent à une naissance. Finalement, on peutsans doute trouver une raison naturelle à la diminutionprogressive des capacités de procréation :éviter des grossesses à un âge où lerisque d’anomalies génétiques fœtales et decomplications devient très élevé.Dr Chantal GuéniotSource : Human Reproduction 2002 ; vol. 17 : p. 1399-1403.Click Here: gws giants guernsey 2019