Selon une étude des psychologues de l’université de Kent, un grand nombre de personnes approuverait la vengeance pornographique. Cette pratique est un acte de vengeance qui consiste à diffuser des photos ou vidéos intimes d’une personne sans son consentement.

Le "Revenge porn" serait moralement peu condamné par le grand public alors qu'il est passible de deux ans d’emprisonnement et de 60 000 € d’amende.

En septembre 2016, l’Italie a été émue par le suicide de Tiziana Canton, détruite psychologiquement  après la diffusion de sa sextape sur le web. L’étude menée par les psychologues de l’université du Kent montre que de plus en plus de personnes sont favorables à ce type de pratique. Ceux qui postent ces vidéos ont également un profil psychologique similaire. Une pratique qui serait quasiment “acceptée”100 adultes (dont 8 femmes) âgés de 18 à 54 ans ont été les sujets de cette étude. Une très grande majorité (99 %) approuve la vengeance pornographique, 29 % d’entre eux ont déclaré pouvoir s’adonner à cette pratique. Les chercheurs ont également constaté que 87 % des participants expriment une certaine excitation et voient ce type de vidéos comme un divertissement.Des “vengeurs” psychopathes, narcissiques et machiavéliquesL’équipe de recherche, dirigée par le Dr Afroditi Pina, a établi pour la première fois un lien entre le développement de la vengeance pornographique et des caractéristiques psychologiques spécifiques. Narcissisme, psychopathie, machiavélisme, ces trois traits de caractère sont appelés la triade noire par les psychologues. Les personnes qui publient les vidéos de vengeance sont susceptibles d’avoir ces caractéristiques. Les recherches ont également mis en avant que l’impulsivité et le manque d’empathie entraînaient plus facilement la vengeance pornographique.Bien que la plupart des participants (29 %) ne pensent pas être capable de pratiquer cet acte de vengeance, 99 % d’entre eux l’acceptent. Cette acceptation pourrait avoir, selon les chercheurs, un effet négatif si l’on considère le rôle des spectateurs dans le partage et la diffusion de la vidéo.Une pratique fermement condamnée en FranceEn France, la

loi pour une République numérique promulgué en octobre 2016 contient un amendement concernant le “revenge porn”. Jusqu’alors puni au même titre que toute atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui (un an de prison et 45 000€ d’amende), ce délit qui porte sur “des paroles ou des images présentant un caractère sexuel dans un lieu public ou privé” est désormais passible de deux ans d’emprisonnement et de 60 000 € d’amende.Click Here: All Blacks Rugby Jersey

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