Une consommation régulière de café et de thé réduirait le risque de développer un cancer de l’endomètre, la paroi de l’utérus. En effet boire quatre tasses par jour permettraient de réduire de moitié ce risque !
Le cancer de l’endomètre touche environ 5 000 femmes par an en France. Une nouvelle étude suggère que consommer 4 tasses de café et/ou thé par jour réduirait le risque d’en développer un de 53 %. Cette étude, publiée en avril dans l’International Journal of Cancer, portait sur plus de 1 000 femmes ayant ou non un cancer de l’endomètre. Les chercheurs les ont interrogées sur leurs consommations quotidiennes habituelles de thé et café. Les résultats n’ont pas montré de différence significative entre le risque de développer un cancer de l’utérus chez celles qui n’en buvaient pas et celles qui prenaient moins de deux tasses par jour. A contrario, les femmes qui boivent plus de deux tasses de thé noir par jour réduisent leur risque de développer un cancer de l’endomètre de 44 %. Et, résultat le plus spectaculaire, celles qui boivent plus de 4 tasses de café et/ou de thé par jour réduisent ce risque de plus de la moitié.
Les chercheurs ignorent encore ce qui agit en préventif dans ces deux boissons : ils supposent que la caféine active certaines enzymes qui neutralisent sans doute les substances cancérigènes dans le corps. D’autant plus que le décaféiné ne réduit pas le risque de cancer de l’endomètre. Les scientifiques pensent que d’autres molécules doivent agir, comme des antioxydants.
Des recherches supplémentaires doivent être menées afin de déterminer si le café et le thé agissent directement pour diminuer le risque de cancer de l’utérus, alors que d’autres facteurs de risques sont à prendre en compte, tels que l’âge, le surpoids, une ménopause tardive ou un traitement aux oestrogènes. Peut-être que cette étude permettra de proposer à l’avenir un composant ou un comportement protecteur contre ce cancer ?Source : Higher regular coffee and tea consumption is associated with reduced endometrial cancer risk, International Journal of Cancer, 1 April 2009Click Here: cd universidad catolica