Confiné dans la Sarthe, François Fillon rumine. Entre deux parties de chasse, l’ancien candidat à la présidentielle a ouvert les portes de son manoir à nos confrères des Nouvelles de Sablé le 2 décembre dernier. L’occasion pour le Républicain, amer, de revenir sur un affront visiblement non digéré.
Condamné à cinq ans de prison, dont deux ferme, dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs, François Fillon n’a pas dit son dernier mot. Confiné dans son manoir de Beaucé à Solesmes, dans la Sarthe, l’ancien candidat à la présidentielle consacre “beaucoup de temps” à préparer son procès en appel. Déterminé à laver son nom, et celui de sa femme, le Républicain a ouvert les portes de son fief à nos confrères des Nouvelles de Sablé. Amer, l’ancien Premier ministre n’a pu s’empêcher de revenir sur la polémique sur ses prétendues voitures de luxe.
“Vous pourrez voir les nombreuses Ferrari dans le garage“, a lancé François Fillon, qui n’a visiblement pas digéré les articles parus en pleine “affaire Fillon” révélant que les enquêteurs étaient à la recherche de véhicules de sport dans sa propriété de Solesmes. “Brisé” par les accusations à son encontre selon les dires de Roselyne Bachelot, le Républicain, qui a pensé au pire, préfère aujourd’hui positiver.
François Fillon, soutenu par Nicolas Sarkozy
“Nous n’avons pas été suffisamment puissants lors de la préparation de la première instance“, estime-t-il, et de poursuivre : “On regarde comment remettre les choses dans leur contexte“. Un travail de longue haleine au cours duquel il peut compter sur le soutien de… Nicolas Sarkozy. Les meilleurs ennemis, tous deux bien seuls en ce moment de leur vie, ont en effet décidé de mettre leurs désaccords de côté le temps d’un déjeuner. Un retournement de situation inattendu qui a redonné espoir à l’ancien Premier ministre, décidé à tirer un trait sur le passé.
Crédits photos : ITAR TASS / BESTIMAGE
Click Here: cheap puma women shoes